Lettre de cachet

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Als lettre de cachet wurde im französischen Absolutismus ein vom König unterzeichnetes versiegeltes Schreiben bezeichnet, das einen Befehl beliebigen Inhalts enthielt, gegen den kein Rechtsmittel eingelegt werden konnte. Die lettres de cachet konnten begünstigend oder benachteiligend sein. So wurde z.B. die Comédie Française am 21.10.1680 mittels eines solchen Briefes gegründet; die Briefe vermochten auch Versammlungen zu verbieten oder einzuberufen und sogar parlements zur Annahme von Gesetzen zu zwingen, denen sie ihre Zustimmung verweigert hatten.

Die meisten Briefe dieser Art enthielten allerdings Haftbefehle. So wurden missliebige Personen exiliert oder eingesperrt. Das konnte - wie im Jahre 1759 durch Louis XV, eine Haft für 11 Tage bedeuten, weil ein gewisser Jean-François Marmontel den Duc d'Aumont in einer Satire aufs Korn genommen hatte. Die Folgen konnten aber auch gravierender sein:

The subject was sentenced without trial and without an opportunity of defense to imprisonment in a state prison or an ordinary jail, confinement in a convent or a hospital, transportation to the colonies, or expulsion to another part of the realm, or from the realm altogether. The wealthy sometimes bought such lettres to dispose of unwanted individuals. In this respect, the lettres de cachet were a prominent symbol of the abuses of the ancien régime monarchy, and as such were suppressed during the French Revolution.
Les lettres concernant des particuliers sont rédigées par les services ministériels pour suppléer un vide juridique : il s'agit par exemple de commuer en détention la peine de bagne à laquelle une femme a été condamnée ; de faire enfermer un dément ou un ivrogne ou une prostituée à l'hôpital général mais aussi, à la demande du lieutenant général de police, de faire enfermer un individu à la prison de l'Abbaye pour des délits de presse, des réunions jansénistes, etc. En effet, l'emprisonnement ne fait pas partie de l'arsenal des peines prévues dans le code criminel de l'Ancien Régime : les prisons ne servent qu'aux débiteurs ou aux accusés en attente de leur jugement. La lettre de cachet à destination d'une prison du roi est le plus souvent prise à la demande, et aux frais des familles (aussi bien des nobles que des artisans) pour faire emprisonner un de ses membres, soit pour des raisons disciplinaires (cas de Mirabeau pour dettes de jeux et prodigalité à la demande de son père), soit pour le faire échapper à une condamnation criminelle (cas de Donatien de Sade à la demande de sa belle-mère pour éviter la honte d'une condamnation à mort pour viol), soit encore pour éviter la mésalliance d'un fils amoureux ou se débarrasser d'un héritier gênant. En effet, la détention dans une prison royale confère une immunité qui met hors de portée du système judiciaire ordinaire. Devant cette banalisation de la lettre réclamée par les familles, le roi cherche à éviter les abus et fait procéder à des enquêtes pour éviter les fausses accusations. Louis XVI réglemente cette pratique par la circulaire Breteuil (mars 1784) qui limite la durée de détention consécutive aux lettres de cachet sollicitées par les familles. La lettre de cachet ne concerne des affaires d'État que pour une très faible minorité du corpus, de l'ordre de 4 ou 5%. Aussi la lettre de cachet, stigmatisée comme un symbole de l'arbitraire royal et dénoncée par Mirabeau comme l'« arme la plus sûre du pouvoir arbitraire », fait partie de la légende noire de l'Ancien Régime.

Kritik

Die Inflation und offenkundige Ungerechtigkeit der Briefe führte zu ihrer Abschaffung.

Von April bis Mai 1726 verbringt Voltaire aufgrund eines lettre de cachet vier Wochen in der Bastille. Es ist bereits sein zweiter Aufenthalt dort (1717 verbrachte er 11 Monate wegen einer falschen Anschuldigung beleidigender Äußerungen über den Regenten, Philipp II von Orléans in der Bastille; dort schrieb er sein erstes Theaterstück: Ödipus, das ihm erhebliche Anerkennung einbrachte und ihn darin bestärkte, seine Laufbahn als Theaterschriftsteller fortzusetzen).

1726 war der Anlass für seine Verhaftung eine Auseinandersetzung mit dem jungen Chevalier de Rohan. Der Chevalier hatte Voltaire in der Loge der (von beiden verehrten) Schauspielerin Adrienne Lecouvreur durch eine anzügliche Bemerkung über seinen Namen herabgesetzt, zog dann aber aufgrund einer geistreichen Antwort des Schriftstellers den Kürzeren.

Um diese Blamage auszuwetzen, engagierte der Chevalier einige Schläger, die Voltaire auflauerten und ihn verprügelten, während er selbst den Vorgang von seiner Kutsche aus verfolgte.

Obwohl er nicht gerade ein sportlicher Typ war, nahm Voltaire daraufhin Fechtunterricht und wollte Rohan zum Duell fordern. Um weitere Probleme zu vermeiden, organisierte die einflussreiche Familie Rohan einen lettre de cachet.

Voltaire wurde verhaftet und in die Bastille geworfen. Auf seinen Vorschlag hin wandelte man die Haft - von der Voltaire befürchtete, dass sie für immer sein könne - in eine Ausweisung aus Frankreich um. Er ging nach London und lernte dort die Vorteile bürgerlicher Freiheiten kennen.

"Fearing an indefinite prison sentence, Voltaire suggested that he be exiled to England as an alternative punishment, which the French authorities accepted. This incident marked the beginning of Voltaire's attempts to reform the French judicial system. From 1726 to 1728 he lodged in Maiden Lane, Covent Garden. His exile lasted nearly three years, and his experiences there greatly influenced his thinking. He was intrigued by Britain's constitutional (in contrast to the French absolute) monarchy, and by the country's support of the freedoms of speech and religion.
De 1741 à 1775, près de vingt mille lettres sont ainsi expédiées. Le nombre de lettres ne cesse d'augmenter au cours du XVIIIe siècle : ainsi, en Bretagne, on compte dix lettres par an de 1735 à 1750, puis vingt à quarante par an de 1778 à 1789. Cette croissance s'explique par l'augmentation du nombre de demandes et non par une sévérité accrue de l'administration royale. Au contraire, celle-ci se montre de plus en plus réticente à accorder des lettres de cachet. Malesherbes, Ministre de la Maison du Roi en 1775, tente en vain de les supprimer. En 1786, le baron de Breteuil écrit ainsi que « la prodigalité d'un homme marié et sa passion pour le jeu ne sont pas des motifs suffisants pour le priver de sa liberté8. » De plus en plus, on laisse donc trancher la justice ordinaire, surtout pour des affaires financières. Le libertinage, en l'absence de scandales caractérisés, n'est plus un motif suffisant. Louis XVI, après avoir supprimé les cachots et la question, abolit les lettres de cachet le 26 juin 1789.

Der Polizeichef (lieutenant général) verfügte über große Vorräte solcher Briefe, die offiziell im Namen oder im Auftrag des Königs, ohne andere Kontrolle als die Signatur eines Ministers, auf Papier geschrieben und mit dem kleinen königlichen Siegel zu verschließen waren, und in die er oder eine andere Person nur noch den Namen des zu Verhaftenden einzutragen hatte.

Mit Dekret vom 16. März 1790 schaffte die französische Nationalversammlung die lettres de cachet ab. Napoleon führte sie 1801 (als prison d'état) wieder ein. Das galt Zeitgenossen als skandalöser Verfassungsbruch.

Engl. Wikipedia:

  • In the Ancien Régime, the right of abolition was incorporated in the royal lettres de justice; lettres de cachet and lettres d’abolition. Sealed royal letters contained orders that could not be subjected to any legal process, i.e. they were absolute and finite decisions. They were instruments for all kinds of interests. In 1680, e.g., the Comédie Française was founded by an order contained in a lettre de cachet. Today, they are best known for their politically repressive function. One of the reasons for this was the campaign against the lettres de cachet started by French philosopher and writer Voltaire. These letters became a prominent symbol of the abuses of the monarchy, and as such were suppressed during the French Revolution. This obscures the fact that their primary function was social, not political, and that the kings themselves tried to curtail their inflationary use. From 1741 to 1775, there were almost 20 000 such letters. In Brittany, the yearly average went from 10 between 1735 and 1750 to 20 to 40 between 1778 and 1789. Political questions were only touched upon by some 5% of all such letters.
  • Lettres de cachet were abolished after the French Revolution by the Constituent Assembly, but Napoleon reestablished their penal equivalent by a political measure in the decree of 8 March 1801 on the state prisons. This is all the more striking, given that Napoleon had pushed for measures ensuring the rule of law in the codes of laws adopted under his rule. This action was one of the acts brought up against him by the senatus-consulte of 3 April 1814, which pronounced his fall "considering that he has violated the constitutional laws by the decrees on the state prisons."

Weblinks und Literatur



  • Bernard Barbiche: Les Institutions de la monarchie française à l’époque moderne. 2. Auflage. PUF, Paris 2001, ISBN 2-13-051940-7.
  • Arlette Farge, Michel Foucault: Le Désordre des familles. Lettres de cachet des Archives de la Bastille au XVIIIe siècle. Gallimard Julliard, Paris 1982.
  • Michel Foucault: Überwachen und Strafen. Die Geburt des Gefängnisses. Nachdruck. Suhrkamp, Frankfurt am Main 2007-
  • Auguste Puis: Les Lettres de cachet à Toulouse au dix-huitième siècle, d’après les documents conservés aux Archives départementales. E. Champion, Paris 1914.
  • Claude Quétel: De par le Roy. Essai sur les lettres de cachet. Privat, Toulouse 1982-
  • Gabriel de Riqueti: Des lettres de cachet et des prisons d’état. Paris 1782.
  • Brian E. Strayer: Lettres de Cachet and Social Control in the Ancien Regime, 1659–1789, Peter Lang, New York NY u. a. 1992.